Comment se forme un séisme ?

Pour asseoir la définition d'un séisme ou tremblement de terre, nous allons préalablement étudier l'étymologie des concepts. En effet, le mot "tremblement de terre" vient du latin terra, terrae (nominatif et génitif singulier) : "terre, de la terre", et motus : "mouvement". Ce phénomène est également connu sous le nom de séisme ou tremblement de terre, qui vient du grec σεισμός : tremblement ou secousse de la terre.

Un tremblement de terre serait donc "une secousse du sol qui se produit en raison de la collision des plaques tectoniques, qui constituent l'écorce terrestre, et de la libération d'énergie au cours d'un réarrangement brutal des matériaux de la croûte terrestre au-delà de l'état d'équilibre mécanique".

La définition d'un tremblement de terre ainsi établie, allons maintenant à la découverte de l'origine d'un séisme.

Bien que la collision des plaques tectoniques soit généralement la cause et l'origine de la plupart des tremblements de terre, ceux-ci peuvent également être provoqués par d'autres phénomènes naturels et aussi par l'homme. Par exemple, ils peuvent être provoqués par l'éruption violente d'un volcan, la force de l'eau accumulée dans les barrages ou par des expériences nucléaires.

On distingue deux points dans un tremblement de terre : l'hypocentre et l'épicentre.

• L'hypocentre est le point à l'intérieur de l'écorce terrestre où le mouvement sismique prend naissance et peut être superficiel (s'il se produit à une profondeur inférieure à 70 km), intermédiaire (entre 70 et 300 km de profondeur) et profond (à une profondeur de plus de 300 km).
• L'épicentre est le point de la surface terrestre où le séisme est le plus intense (perpendiculairement à l'hypocentre).

Dans l'article "Quelle est l'origine d'un séisme" de toutCOMMENT, nous vous disons tout sur l'origine, les types de séismes qui existent et les conséquences qui en découlent.

Nous distinguons 3 types d'ondes sismique.

À l'hypocentre, les ondes se propagent dans toutes les directions : les premières à arriver (et à être détectées par les sismographes) sont les ondes longitudinales, primaires ou P, suivies des ondes transversales, secondaires ou S. La différence entre les ondes réside dans la vitesse de propagation et dans la possibilité de traverser des surfaces liquides, comme le noyau externe, les ondes primaires se propageant à une vitesse plus lente.

Les ondes sismiques se distinguent par leur vitesse de propagation et la possibilité de traverser des surfaces liquides, comme le noyau externe, les ondes primaires se propageant à une vitesse plus lente. Il existe également des ondes de surface ou ondes L, résultant de l'interaction des ondes P et S, qui sont les plus destructrices, les plus lentes et qui causent le plus de dégâts.

Image: L'univers géologique

Deux échelles principales sont utilisées pour classer un séisme et mesurer son intensité : l'échelle de Mercalli et l'échelle de Ritcher.

1. L'échelle de Mercalli, qui compte 12 points, est destinée à évaluer l'intensité des tremblements de terre en fonction des effets et des dommages causés aux différentes structures ; elle va du degré I (ressenti par peu de personnes) au degré XII (destruction totale). L'échelle de Mercalli est aujourd'hui un peu dépassée car un même tremblement de terre de même énergie ne produit pas les mêmes dégâts partout.
2. L'échelle de Ritcher - également connue sous le nom d'échelle de magnitude locale (LMS) - est celle qui est actuellement utilisée. Il s'agit d'une échelle logarithmique arbitraire qui attribue un nombre pour quantifier l'énergie libérée lors d'un tremblement de terre. L'échelle de Richter va du degré 1,5 au degré 12, bien que les tremblements de terre ne soient généralement pas mentionnés avant d'atteindre le degré 2. En outre, comme il s'agit d'une échelle logarithmique, une magnitude 4 n'est pas deux fois 2, mais 100 fois plus grande.

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Image: RTBF.be

Nous pouvons relever trois effets des séismes, qui sont les suivants :

• Effets primaires : les effets les plus directs d'un tremblement de terre, c'est-à-dire les secousses et les ruptures du sol.
• Effets secondaires : ceux qui découlent de ce phénomène sismique. C'est le cas des répliques (séismes plus petits qui se produisent après un tremblement de terre), des modifications du niveau topographique, des avalanches, des modifications de la nappe phréatique, des inondations, des tsunamis, etc.
• Effets tertiaires : il s'agit des effets qui ont une durée plus longue dans le temps, en l'occurrence, le déplacement de personnes de leur domicile, la perte d'emplois, la perte de services, etc.

L'article de toutCOMMENT "Comment se forme un séisme" nous a donné des informations générales sur la définition d'un séisme, son origine, les types d'ondes sismiques, les échelles d'intensité et les effets des tremblements de terre. Ayant pris connaissance du phénomène et de l'intensité d'un séisme, il va falloir aussi se rendre à l'évidence qu'un séisme peut se produire à tout moment dans certaines zones spécifiques de la terre ; raison pour laquelle est-il si important de savoir Que faire en cas de tremblement de terre - Conseils.

Image: IGN (Institut géographique national d'Espagne)

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