Résumé de "La Vénus d'Ille" de Prosper Mérimée
La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée est une nouvelle fantastique publié en 1837. Elle explore le thème de la superstition et de la vengeance à travers l'histoire d'une statue antique de Vénus, trouvée dans un petit village, qui semble être dotée de pouvoirs maléfiques. L'intrigue culmine en une série d'événements tragiques, soulignant la frontière floue entre le surnaturel et la réalité. L'auteur a eu l'idée de sa nouvelle lors d'un voyage dans le Roussillon, où l'on venait de trouvé un temple antique dédié à Vénus. L'histoire se déroule à Ille-sur-Têt, une petite ville qui se trouve dans les Pyrénées-Orientales.
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Bonne lecture !
Personnages de La Vénus d'Ille
- M. de Peyrehorade : un antiquaire et érudit local qui découvre la statue de la Vénus. Il est passionné par l’histoire et l’archéologie et il est fier de sa découverte. Sympathique et hospitalier, il accueille le narrateur avec chaleur et incarne la curiosité intellectuelle et le respect pour les antiquités. Sa fascination pour la statue contraste avec les superstitions locales.
- Mlle de Peyrehorade (Jeannette) : fille de M. de Peyrehorade, jeune et belle. Elle est destinée à épouser Alphonse de Périlloux, malgré les réserves sur la statue. Elle est décrite comme douce et réservée et son mariage tragique est central à l'intrigue de la nouvelle. Elle représente l'innocence et la victime des événements surnaturels.
- Alphonse de Périlloux : fiancé de Mlle de Peyrehorade, jeune homme arrogant et confiant. Peu croyant aux superstitions, il défie les présages entourant la statue. Son caractère impétueux et orgueilleux le mène à des actions imprudentes. Son traitement de la statue et son sort tragique soulignent le thème de l'hubris et son destin sert d’avertissement contre la présomption et le mépris des légendes.
- La Vénus d'Ille : statue antique en bronze découverte par M. de Peyrehorade. Elle est décrite comme mystérieuse, belle mais effrayante. Elle est associée à des événements surnaturels et des malheurs et son apparence et sa posture intriguent et terrifient les habitants. Elle symbolise le pouvoir des forces anciennes et inconnues, ainsi que la fatalité.
- Le narrateur : archéologue parisien invité par M. de Peyrehorade. Il est rationnel et sceptique face aux superstitions locales et observe les événements avec un regard critique et analytique. Son point de vue externe permet de contraster les croyances locales et la rationalité scientifique. Il partage une perspective d'étranger qui ajoute une dimension d’objectivité au récit.
Résumé court de La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée
Ille, sud de la France. Deux antiquaires se rencontrent - le narrateur et M. de Peyrehorade - pour parler d'une statue de femme en bronze qui vient d'être découverte et sur laquelle est inscrit Cave Amantem : « prends garde à toi si elle t'aime ». Un joueur de paume renommé Jean Coll raconte qu'il l'a trouvé en donnant un coup de pioche pour déraciner un arbre.
On sort la statue de terre qui tombe sur Jean Coll et lui casse la jambe. La statue inquiète, notamment à cause de sa beauté hypnotique. Le narrateur rencontre le fils de M. de Peyrehorade, Alphonse, et sa fiancée Mlle de Puygarrig. Les amants sont sur le point de se marier et le narrateur est invité au mariage.
A la fin de la première journée, le narrateur surprend deux jeunes insulter la Vénus avant de lui jeter un caillou. Ils sont en colère et pense qu'elle a cassé la jambe de Jean Coll. Le caillou rebondit deux fois et revient frappé le jeune qui l'a lancé au visage. Les deux jeunes prennent la fuite, effrayés. Amusé, le narrateur déclare : « Encore un vandale* puni par Vénus ! Puissent tous les destructeurs de nos vieux monuments avoir ainsi la tête cassée! ».
Alphonse achète la bague pour sa future épouse. Il la pose sur le doigt de la Vénus pour ne pas la perdre et s'en va jouer au jeu de paume en habits de marié. Il gagne et le chef de l'équipe adverse, un espagnol, le menace : "tu me le paieras". Alphonse oublie la bague au doigt de la statue et offre l'anneau qu'il porte et qu'il a eu d'une relation antérieure. Plus tard, la Vénus refusera de lui rendre la bague. Alphonse en parle au narrateur et prétend que la statue a replié son doigt... le narrateur pense qu'Alphonse est saoul et qu'il veut lui faire une mauvaise blague ; il ne va pas voir par lui-même.
Le narrateur va se coucher, il entend des bruits dans l'escalier et pense que c'est Alphonse saoul. Il est de nouveau réveillé par les craquements sourds, puis des cris, une complainte et le timbre d'un sonnette, tout ça vers 5 heures du matin : le narrateur accourt et trouve Alphonse mort, couvert de contusions, le visage marqué par l'angoisse. Le narrateur trouve près du corps la bague qu'Alphonse disait avoir mise au doigt de la statue.
Le narrateur découvre des traces de pas dans la boue encore fraîche : elles mènent à la statue, dont l'expression a changé... elle semble se réjouir du malheur qui s'abat sur la maison Peyrehorade. Le narrateur qui mène l'enquête écarte le suspect principal : l'espagnol du jeu de paume qui avait menacé Alphonse ; en effet, il a un alibi sérieux.
Le procureur du roi raconte au narrateur la version des faits selon l'épouse d'Alphonse, qui a entendu quelqu'un entrer dans la chambre et qui pensait que c'était son mari. Le bois a craqué fort et elle a senti le contact d'un corps froid. Ensuite, quelqu'un d'autre est entrée dans la chambre en disant : « Bonsoir, ma petite femme. » puis il y eu un cri. Mme Alphonse a alors vu que la personne dans le lit était« un géant verdâtre », qui s'était levé et qui étreignait son mari : elle dit avoir reconnu la Vénus avant de s'évanouir. En reprenant connaissance à l'aube, elle vit la statue déposer son mari mort dans le lit puis partir.
Quelques mois plus tard, M. de Peyrehorade meurt à son tour. Son épouse décide donc de faire fondre la statue et d'en faire une cloche d'église. On ne sait pas qui est l'assassin de M. de Peyrehorade. Depuis que la cloche sonne, les vignes ont gelé par deux fois déjà...
* vandale = personne qui vandalise, qui abîme un lieu
Analyse de La Vénus d'Ille
La nouvelle de Mérimée met en garde contre les dangers de l'idolâtrie et de l'obsession matérielle. La statue de Vénus, symbole de beauté et de désir, incarne une force surnaturelle et malveillante. Son influence mène à la tragédie et à la mort de l'époux, Alphonse, lors de sa nuit de noces, soulignant les conséquences funestes de la vanité et de l'insouciance. La morale de l'histoire réside dans la mise en garde contre le culte des objets matériels et des apparences, illustrant que la quête de beauté et de richesse peut conduire à la destruction. Mérimée nous rappelle ainsi l'importance de la prudence et de la mesure face aux tentations du monde matériel.
Si vous voulez plus de détails, jetez un coup d’œil à cet article de toutCOMMENT : Analyse de La Vénus d'Ille.
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